Sujets similaires

11 mars

La matinée avait été longue. Personne n’avait franchit le seuil de la boutique du jeune antiquaire. Linc s’était installé à son bureau, il avait posé les pieds et les avaient croisés sur son bureau et il avait fini par s’endormir. Les journées comme celles-là étaient épuisantes. Il se devait pourtant de tenir s boutique s’il voulait avoir un peu de chiffre d’affaires. Il pouvait cela dit se permettre de ne rien faire, sa femme était riche, si la boutique fermait ça ne serait pas si terrible, mais il s’était attaché à cet endroit. Il l’avait racheté à un vieil homme qui n’avait pas l’air d’avoir toute sa tête et lui avait céder pour si peu de galions. Linc en avait fait une espèce de petit musée dans lequel il exposait ses acquisitions, parfois achetées, mais souvent volées. Il n’était pas forcé de dire comment il obtenait ses antiquités. Il arrivait souvent à en tirer le meilleur prix, c’est tout ce qui comptait pour lui, peu importe qu’il ait obtenu ses biens de manière peu recommandable.

Linc pensait que sa journée allait se finir comme elle avait commencée, mais il se trompait. Il fut réveillé par un grincement de porte. Un client sans doute. Il bailla et se redressa, mais il n’y avait personne. Puis il vit un petit animal traverser la pièce avec un objet brillant dans la bouche. Il n’avait pas eu le temps de voir ce que l’animal avait prit, il n’avait pas l’intention de le laisser filer et il se mit à lui courir après. Il se rendit compte qu’il aurait put tout simplement lui lancer un sort, mais il avait laissé sa baguette sur son bureau et courrait donc après l’animal qui était plus rapide qu’il ne l’avait imaginé. L’animal fini par s’arrêter devant un homme qui n’avait pas l’air surpris de voir arrivé ce petit animal que Linc pouvait a présent identifié. Un écureuil. Un écureuil qui lui avait volé une montre à gousset magique qui criait l’heure chaque fois qu’elle avançait d’une heure. Le jeune homme était en colère mais ne savait pas sur qui s’énervait. Comme l’animal ne parlait pas il choisit de s’adresse à l’homme qui lui faisait face. Il était assez grand, plutôt bien de sa personne et avait l’air très sur de lui. Linc se moquait bien de ce qu’il voyait, il savait que les première impressions ne définissaient pas une personne. Il l’avait découvert avec son oncle qui avait menti sur sa sexualité à toute sa famille et qui s’était montré finalement plus cruel que ce qu’il laissait paraître. Le jeune homme fini par lui dire d’une voix assez forte mais clair :

« C’est à vous ce machin? »

Il pointait du doigt l’écureuil voleur. C’était une rencontre tout à fait charmante comme Linc en avait l’habitude. Il ne savait pas pourquoi mais ce genre de présentation ne lui était pas étrangère. Il s’énervait souvent sur les gens la première fois qu’il les croisait, comme quand il avait rencontré sa femme d’ailleurs. Lana lui avait envoyé une bonne claque dans la figure quand ils étaient encore à Poudlard. Ils s’étaient disputé indéfiniment avant de finir par faire une trêve et de se disputer à nouveau. C’était toujours comme ça entre eux.

**Stellan Dawson** Chieur né ϟ Parchemins : 178

Au voleur !

11 mars 2016

Pour une fois, Stellan s'était décidé à aller faire un tour dans le monde sorcier sans y être obligé. Ordinairement, il préférait rester chez lui, ou alors faire un tour dans la ville moldue à une quinzaine de kilomètres de chez lui. Bon, techniquement parlant, il n'avait pas vraiment le droit de s'y rendre mais qui allait venir vérifier ? Il habitait en pleine campagne, et la Frontière était bien fragile là où se trouvait. Elle était bien plus solide, voire quasiment indestructible dans des lieux tels que Londres, mais le gouvernement ne pouvait pas maintenir un sort aussi puissant partout. Et il en profitait bien. Pour le reste, toutes les décisions du gouvernement, il s'en fichait bien. Lui, il vivait tranquillement chez lui, et ça lui suffisait.

Pourtant, ce jour là, il s'était rendu compte avec mécontentement que William, son écureuil de Corée, avait encore fait des siennes. Qu'il ait volé une des pièces de son bel échiquier magique, certes, il le faisait tout le temps, mais la casser en essayant de la transporter de la commode au canapé, ça, ça ne lui plaisait guère. Il avait beau lancer des sorts pour la réparer, le sortilège qui l'animait ne revenait pas. Il n'avait plus qu'à se racheter un nouvel échiquier sorcier, tant pis. Et puis il devait avouer que ça faisait un moment qu'il n'avait pas été faire un tour sur le Chemin de Traverse. Il avait donc abandonné son ordinateur portable pour transplaner dans la célèbre avenue après avoir mis le fauteur de troubles dans la poche de sa veste. Pas question de le laisser errer en paix chez lui alors qu'il n'était pas là. Il n'avait envie de devoir repartir à la chasse aux objets disparus... Il n'avait jamais aussi bien maîtrisé le sortilège d'attraction que depuis qu'il avait acheté cet écureuil cleptomane qui volait ses objets pour les planquer dès qu'il avait le dos tourné.

Ce fut donc avec William endormi au fond de sa poche qu'il apparu sur le Chemin de Traverse, bien décidé à se racheter un jeu. Et des chocogrenouilles. Il devait refaire sa réserve de chocogrenouilles. Ça ne se trouvait pas dans le monde moldu. Il mit un peu de temps à choisir quel échiquier prendre, mais il jeta son dévolu pour un jeu tout en verre dont il ne regarda même pas le prix. Il était riche de toutes manières, autant profiter de son argent, il ne le dépensait jamais. Sauf pour une voiture hors de prix mais ça avait été exceptionnel. Une fois ses achats en mains, il profita de sa présence à Londres pour flâner dans les rues. L'ambiance était autrement différente que de l'autre côté de la Frontière, et toutes les occasions étaient bonnes pour observer ce qui l'entourait. Il adorait s'imprégner des atmosphères qu'il rencontrait, ça l'aidait parfois pour ses livres. Et puis ça faisait de bonnes expériences.

Il vagabonda dans l'Allée des Embrumes quelques temps, regardant avec attention les vitrines et les gens qu'ils croisaient. C'était incroyable comme les rues changeaient par rapport à l'allée principale ! Il faisait plus sombre, les passants étaient plus silencieux et méfiants... Mais ça lui plaisait bien. C'était l'endroit parfait pour un crime d'ailleurs. Ou pour des personnes atypiques. Il finit toutefois par retourner sur ses pas. Il avait envie d'un cappuccino, et il n'était pas sûr de pouvoir trouver ça ici. Il se retrouva donc assis à la terrasse d'un café, une tasse devant lui, à apprécier les premiers rayons de soleil du mois de mars. Il mit la main dans sa poche pour faire un peu prendre l'air à William, qui avait assez dormi comme ça, quand il se rendit compte que l'écureuil n'était plus là. Il devait certainement être parti faire un tour et reviendrait probablement avec une nouvelle babiole dont il devrait encore se débarrasser en cachette. A force de ramasser tout ce que lui ramenait la petite bête, il allait finir par pouvoir participer à une brocante.

Effectivement, son écureuil de Corée revint rapidement. Et il avait bien un nouvel objet... Sauf qu'il n'était pas tout seul. Levant un sourcil devant la scène cocasse qui s'offrait à lui, Stellan reposa sa tasse. Grand bien lui fit, parce qu'une seconde après William sautait sur ses genoux et escaladait son bras pour aller se cacher sous le col de sa chemise, son trophée avec lui. Le brun leva ensuite les yeux vers le jeune homme tout essoufflé qui s'était arrêté devant lui, et qu'il soupçonnait fort d'être le propriétaire de l'objet qu'il n'avait pas eu le temps de reconnaître avant qu'il finisse enfouit dans les replis de ses vêtements. Non seulement il avait un écureuil voleur, mais en plus c'était un écureuil pas doué ! Propriétaire qui ne semblait pas trop ravi d'ailleurs. En même temps il pouvait le comprendre.

Stellan baissa les yeux vers le renflement que formait son col à l'endroit où William s'était planqué de manière fort peu discrète, et passa sa main en dessous pour refermer ses doigts sur l'objet volet qu'il extirpa tant bien que mal des griffes de son animal de compagnie.

-En effet oui. Et j'imagine que cet autre machin est à vous ?

Cet « autre machin » en question était une montre à gousset que le brun trouvait somme toute très jolie. Dommage, pour une fois que William ramenait un truc intéressant il fallait qu'il se fasse choper. Tant pis.

-Navré, mon écureuil a du mal à apprendre les notions de politesse, fit-il avec un sourire détaché. Il n'a pas encore compris qu'il fallait demander avant d'emprunter. Sans doute un défaut dû à sa cleptomanie.

Il posa la montre sur la table en surveillant que le voleur en question ne quitte pas son épaule pour aller la voler une nouvelle fois. Parce qu'il en était capable après tout.

Lincoln n’était visiblement pas aux bouts de ses surprises, l’écureuil chapardeur s’était arrêté devant un sorcier. Un sorcier qui n’avait pas l’air étonné de voir cet animal courir vers lui, donc le jeune homme en déduit qu’il lui appartenait et Linc n’avait pas l’intention de le laisser partir sans rien dire. Il avait faillit perdre un bras en volant cette montre à gousset il n’avait donc pas l’intention de se la faire dérober à son tour. Il fut surpris que l’autre sorcier lui rendit immédiatement la montre et s’attendit presque à une entourloupe. Il avait tellement l’habitude de s’attendre à se faire avoir, après tout pour un voleur tout ce qui était trop normal était louche. Il répondit assez froidement :

« Ce n’est pas un machin, c’est une montre à gousset qui a faillit me couter un bras. »

Il avait repris son bien, il aurait pu le remercier mais ça lui aurait arraché la gorge de prononcer ce simple petit mot. Un newman ne dit jamais merci et surtout pas Lincoln qui s’imaginait que beaucoup de choses lui appartenait. Un écureuil cleptomane on aura tout vu. Linc secoua la tête l’air de dire « n’importe quoi. »

« Vous avez de la chance que votre machin vous ai retrouvé rapidement. »

Si Linc l’avait rattrapé avant il se serait fait un steak d’écureuil. Peut-être pas à ce point, enfin ça aurait dépendu de son humeur aussi, lorsqu’il était en colère le jeune homme pouvait ne plus se contrôler et devenir quelques peu violent. C’était tout de même rare qu’il soit autant en colère, la seule personne qui pourrait réellement le mettre hors de lui et lui faire du mal était sa femme. Il demanda d’un ton agacé :

« Vous ne pouviez pas avoir une chouette comme tout le monde ? »

Linc était sur les nerfs, non mais c’est quoi cette manie de ne pas vouloir faire comme les autres ? Encore un point sur lequel il rejoignait le gouvernement. Au moins en fermant les frontières moldues il n’avait plus à faire des excentricités pareilles, enfin en principe. Il y avait toujours des sorciers un peu plus étrange que d’autre et en y réfléchissant il devait reconnaître qu’il pouvait être catalogué dans cette partie, même si c’était son couple qui était bizarre. Il observa un peu plus l’homme en face de lui et se rendit compte que son visage lui était familier. Il était sur de l’avoir déjà vu quelque part. Au ministère peut-être. Il finit par lui demander d’une voix un peu plus calme :

« On ne s’est pas déjà vu par hasard votre tête me dit quelque chose. »

C’était fort possible aussi qu’il l’est vu ailleurs qu’au ministère. Peut-être qu’il lui avait dérober quelque chose, mais il s’en serait souvenu. Il se souvenait toujours des visages des personnes qu’il volait. C’était sans doute ailleurs qu’il l’avait croisé. Le monde était parfois très petit et LInc avait tendance à se souvenirs des visages facilement. Ca l’agaçait de ne pas se rappeler où il l’avait déjà vu, mais il finirait par trouver même si ça prendrait du temps.

**Stellan Dawson** Chieur né ϟ Parchemins : 178

Au voleur !

11 mars 2016

Stellan leva un sourcil en entendant la précision de l'homme qui venait d'arriver. Oui, il avait bien remarqué que c'était une montre à gousset. Toutefois la suite l'intéressa déjà plus. Alors qu'il tendait le bras pour rendre son bien au jeune homme, il suspendit son geste. Failli lui coûter un bras ? S'il se l'était procurée assez difficilement pour que ça le mette dans une position dangereuse c'était forcément qu'il l'avait eu... Illégalement. Sûrement volée si son propriétaire avait souhaité embarquer le bras du brun avec pour essayer de la récupérer. Sur le principe, Stellan se fichait royalement de savoir comme il s'était procuré cette montre. Qu'il l'ait volé ou non, c'était bien le cadet de ses soucis. Il faisait ce qu'il avait envie de faire, et grand bien lui fasse, ce n'était pas ça qui allait changer sa vie. Mais il ne pouvait pas résister à embêter son entourage et il n'allait certainement pas rater une occasion pareille.

Après s'être arrêté, au moment où le nouveau venu tendit la main pour attraper son bon, Stellan recula son bras et les doigts du brun se refermèrent sur le vide.

-Qu'est ce qui me prouve que c'est à vous ? Demanda l'écrivain avec un sourire gouailleur.

Il posa ensuite son regard sur le renflement de sa chemise, là où son écureuil s'était caché en s'interrogeant sur le traitement que son interlocuteur lui aurait fait subir s'il avait mis la main sur lui avant. Hum, ça aurait peut-être soigné le rongeur de ses envies de vol. Mais il en doutait... Après tout William aimait passer sa vie à embêter tout le monde. Pas étonnant quand on voyait à qui il appartenait...

-Une chouette ? C'est sûr que ces volatiles se démarquent pour leur intelligence... Railla-t-il. Non, merci. Au moins avec William je ne m'ennuie jamais.

Bon certes parfois il créait son lot de petits problèmes mais ça ne le dérangeait pas du tout. Au contraire, que serait la vie sans quelques rebondissements de temps en temps ? Et puis une chouette, non, décidément ça ne lui allait pas. S'il avait envie d'envoyer du courrier il allait à la poste prendre un des hiboux de service. D'ailleurs ce n'était pas pour le peu de lettres qu'il envoyait qu'un piaf lui manquait. Parfois il envoyait des patronus, quand c'était pour un simple petit message.

Stellan fronça les sourcils. Le brun ne lui disait, pour sa part, absolument rien. Mais bon, il avait tendance à ne prêter aucune attention aux gens qui l'entouraient alors même s'il l'avait déjà croisé quelque part ce n'était pas très étonnant qu'il ne s'en souvienne plus. Peut-être un de ses lecteurs ? Stellan n'avait jamais eu envie que l'on connaisse son visage. Pour ça qu'il publiait sous le pseudonyme de Sean Set, et qu'il refusait catégoriquement que les journalistes révèlent son identité. Il interdisait aussi qu'on fasse circuler des photos de lui. Comme ça personne ne savait que Stellan Dawson était en fait un écrivain célèbre. Malheureusement... Et bien il arrivait qu'il doivent montrer son visage. Lors de ses très rares séances de dédicace ou encore plus rares soirées en son honneur où son manager aimait l'exhiber. Donc il l'avait peut-être rencontré à ce genre d'événements. A moins que ce ne soit une simple fête du Ministère où sa mère avait décidé de le traîner. Ou alors à Poudlard.

-Peut-être, fit-il en haussant les épaules. La vôtre me dit rien. Je vous paie un café ?

Parce que bon, à rester debout comme ça, devant lui, les bras ballant, il allait finir par se faire regarder de travers. Ce n'était pas son problème m'enfin bon, il avait du temps à tuer, autant en profiter pour discuter sans se dévisser la nuque à le ver la tête.

-Vous êtes qui au juste ? A part un homme qui vient de se faire voler un objet volé ?

Autant savoir aussi à qui il s'adressait. C'était quand même plus pratique. Quoique, on pouvait très bien parler en ignorant l'identité de l'autre.

Lincoln aurait aimé étrangler cet écureuil de malheur. Le voilà qui devait s’expliquer alors qu’il ne connaissait même pas l’homme qu’il avait en face de lui. C’était lui qui aurait du poser des questions, pas l’inverse. Le jeune homme soupire et leva les yeux au ciel à la réplique de l’homme à l’écureuil. Qu’est-ce qui prouvait que c’était à lui ? Techniquement rien. Si ce n’est qu’il avait imposé ses initiales sur l’objet qu’il avait dérobé, comme il le faisait toujours lorsqu’il dérobait un objet. Il n’avait de toute manière pas de compte à rendre à cet inconnu à sa bestiole voleuse. L’écrueuil était d’ailleurs caché dans la veste de son propriétaire et elle avait bien raison.

« Il y a deux lettre gravé derrière la montre. Ce sont mes initiales et donc celle de ma boutique. Vérifiez vous verrez. Je suis antiquaire. »

Il aurait pu mentir et lui dire qu’il n’était pas voleur mais à quoi bon. La plupart des personnes qui achetaient chez lui savaient qu’il n’était pas toujours très honnête et qu’il valait mieux ne pas lui demander comment il avait obtenu certains objets, ni comment ils fonctionnaient. Lincoln ne travaillait pas pour rien dans l’allée des embrumes. Il n’avait de toute manière de compte à rendre qu’à lui-même puisqu’il était propriétaire, enfin … officieusement, vu que c’était sa femme qui lui avait payé la boutique, du moins c’était l’argent de la famille de Lana, pas réellement le sien. Il considérait pourtant que c’était à lui.

« Je n’ai pas de compte à vous rendre de tout manière. »

Au moins c’était clair et net. Il n’aimait pas les petits fouineurs. Il aimait l’être, mais c’était différent parce que c’était lui. Bonjour l’égoïsme. Il leva les yeux au ciel lorsqu’il apprit le nom de l’écureuil. William ce n’était pas très original. Lincoln fut vexé par la remarque de l’homme. Il hausse les sourcils et se pinça les lèvres. Il n’était pas connu de tous le monde non bien sur, mais ça l’agaçait de le toujours le constater. C’était frustrant de finalement être toujours aussi invisible. Il savait bien qu’il n’était pas grand-chose et il se demandait souvent comment Lana avait pu l’aimer et comment elle avait réussis à l’accepter malgré ses défauts et malgré qu’il n’avait pas grand-chose. Un café ? Il ne savait pas si c’était une bonne idée, mais pourquoi. Il était invité après tout. Il acquiesça, soupira et répondit à la question de l’homme:

« Je m’appelle Lincoln Newman. Je pense vous avoir croisé au ministère. J’aimerai à l’avenir que cette histoire soit oubliée.»

Ce n’était pas vraiment un souhait, c’était plutôt un ordre dissimulé. Linc se rappelait du visage de l’homme qu’il avait en face de lui. . Il ne connaissait pas toujours son nom, mais il avait la mémoire facile pour ce qui était de se souvenir des gens. Il finit par demander d’un ton arrogant :

« Et vous alors vous êtes qui à part un type étrange qui se balade avec un écureuil ? »

Ce n’était sans doute pas une excellente répartie, mais il s’en moquait bien.

**Stellan Dawson** Chieur né ϟ Parchemins : 178

Au voleur !

11 mars 2016

De toutes évidences, son interlocuteur n’avait pas l’air ravi de devoir s’expliquer, vu la façon dont il le regardait… Stellan lisait clairement la contrariété dans ses yeux, mais malheureusement pour lui, ça le réjouissait plus qu’autre chose. En plus, ça corroborait son hypothèse… Il avait donc bien dans les mains objets volé. Il fut tenté de voir jusqu’où était capable d’aller son soi-disant propriétaire pour la récupérer, en faisant semblant de le faire chanter par exemple, mais il prit la tête furieuse du nouvel arrivant en pitié et décida plutôt de poser la montre devant lui. Allez, il était d’humeur généreuse, il allait la lui rendre. Enfin bon, il n’avait jamais eu l’intention de la garder non plus. Mais il aurait très bien pu continuer d’embêter le voleur encore un bon moment parce que c’était un de ses passe-temps favori. Il ne prit même pas la peine de vérifier les dires de l’antiquaire, puisque c’était apparemment son métier, quant aux initiales. En réalité il s’en fichait pas mal. Complètement même.

-Non en effet, répondit Stellan avec un rire amusé. Une chance pour vous que je ne sois pas auror…

Parce qu’autrement, il aurait pu lui en demander des comptes. Mais il laissait ce boulot là aux “gens biens” qui se battaient vaillamment pour la justice… Ou plus stupidement. Parce que bon, il fallait vraiment aveugle ou débile pour croire que ladite justice valait la peine que l’on se sacrifie pour elle.

L’écrivain haussa un sourcil en entendant le nom du brun. Ah ben finalement si, il le connaissait… Effectivement maintenant qu’il le savait il se rappelait de sa tête, qu’il avait vu au mariage de Lana et de loin à Poudlrard. Mais il devait avouer qu’il n’avait jamais fait particulièrement attention aux visages des autres, sauf quand ces autres en questions se démarquaient vraiment. Bon certes, il aurait pu se souvenir du mari de sa meilleure -et seule- amie, au moins par respect pour elle, mais ce n’était pas lui qu’il appréciait, c’était elle, alors il ne voyait pas trop l’intérêt.

Lincoln Newman… Et ben décidément Merlin devait s’ennuyer pour les faire se croiser ainsi. Il ne s’était pas attendu à le rencontrer comme ça. D’ailleurs il ne pensait pas le revoir de si tôt. Lorsqu’il avait été au mariage de Lana, il n’avait pas pris la peine de réellement lui parler, trop occupé à rester tranquillement dans son coin pour ça. Il comprenait cependant mieux pourquoi sa tête disait quelque chose à l’antiquaire. Il avait dû l’apercevoir durant cette fête.

-A mon avis c’était plutôt à ton mariage qu’au Ministère.

Quoiqu’il était effectivement qu’il l’ait aussi aperçut là-bas puisqu’il lui arrivait d’y faire un tour. Mais il n’y avait pas vraiment fait attention.

-Et malheureusement pour toi, ta tête dépitée lorsque tu courais après William était bien trop divertissante pour que je me risque à l’oublier, fit Stellan d’un air railleur, sans plus s’encombrer du vouvoiement.

Il laissa échapper un rire en entendant la description de Lincoln à son sujet. Un homme étrange avec un écureuil… Oui, ça lui allait plutôt bien, constata-t-il amusé. Décidement, il commençait à bien lui plaire ce jeune homme.

-Stellan Dawson. Lana t'as peut-être parlé de moi.

Ou peut-être pas d’ailleurs. Ce n’était pas comme si elle était obligée de raconter tous les détails de sa vie à son mari. Alors certes, ils se connaissaient depuis Poudlard, où, âgé de deux ans de plus qu’elle, il avait fait sa connaissance par hasard, et certes il la considérait comme une des seules personnes à qui il pouvait donner toute sa confiance sans modération, ce qui la rendait directement exceptionnelle, mais ça ne faisait pas de lui un sujet essentiel à aborder en couple, loin de là.

J’ai haussé les sourcils à la remarque de Stellan, non mais pour qui il se prend ! Je fais une moue désapprobatrice et me retient de ne pas m’énerver. Sérieusement, je crois que je ne comprendrais jamais certaines personnes. Pourquoi faut-il toujours qu’on se mêle de mes affaires ? C’est moi qui dirige ma boutique, peu importe la manière dont je le fais, le tout est que la magasin soit rentable et il l’est. Il y a toujours quelques fous inconscients et encore pire que moi pour acheter mes antiquités. Ils savent que ce ne sont pas des fausses et la manière dont je me les suis procurés leur importe peu.

« Que vous soyez auror ou pas ne change pas grand-chose. Je n’ai rien à cacher. »

Je souris lui montrant ainsi ma fausse bonne foi. Ils peuvent toujours venir voir ma boutique, ce qu’ils ne feront pas vu qu’ils sont occupés ailleurs et qu’avec ce nouveau gouvernement je ne risque pas grand-chose, je n’ai pas à m’en faire pour ça.

Il m’affirme que nous ne sommes pas vu au ministère, j’en suis pourtant convaincu. Je hausse un sourcil une fois de plus lorsqu’il me dit que c’est plutôt à mon mariage qu’on s’est rencontré. Non sans blague ? Ce n’est pas impossible, je crois que je n’ai même pas retenu les noms de la moitié des invités. Je ne connaissais pratiquement personne vu que c’était essentiellement la famille et les amis de Lana. J’ai étrangement des envies de meurtres quand il me dit qu’il ne risque pas d’oublier ma tête. Il n’a jamais vu un Newman en colère alors, pourtant Lana est plutôt douée pour se mettre en colère facilement. Il m’informe être son meilleur ami. Stellan Dawson, ça n’a pas tellement du me marquer puisque ça ne m’évoque pas grand-chose de plus. Elle m’a sans doute parlé de lui mais je n’ai sans doute pas jugé que c’était important de gardé cette information. Je crois surtout que c’était pour m’épargner de les imaginer tous les deux ou d’imaginer qu’il puisse être bien plus que son meilleur ami. Ce ne m’étonnerait pas vraiment d’ailleurs, c’est tout à fait le type de Lana.

« Elle a du m’en parler, mais je n’ai pas une excellente mémoire des noms, je n’aurais pas fini si je dois me rappeler toute les personnes qu’elle fréquente, déjà j’ai du mal à retenir les noms des membres de sa famille. »

J’ai levé les yeux au ciel, on se disputait parfois à ce sujet, parce que c’était visiblement un manque d’attention. Je sais le prénom de son père et de sa mère, de sa sœur aussi et forcément de son beau-frère si génial … ironie quand tu nous tiens, mais pour le reste, les cousins, les grand-mères et grand-père ça m’est complètement sorti de la tête. Je l’ai toujours envié d’avoir une grande famille, parce que je n’ai pas eu tout. Je fini par dire à Stellan :

« Content de te connaître quand même. C’est bien la première fois que je vois un de ses amis.»

C’est ironique mais on a tendance à ne pas s’étendre sur le sujet. Elle ne sait pas tellement avec qui je traîne, enfin en même temps je ne traîne pas avec tant de monde alors c’est vite fait. Quand à moi j’évite de m’attarder sur ses amies, pas que ça ne m’intéresse pas, non c’est juste préférable, sachant nos antécédents à tous les deux, ses amies pourraient devenir des amantes et inversement. Ce ne serait pas franchement génial.

**Stellan Dawson** Chieur né ϟ Parchemins : 178

Au voleur !

11 mars 2016

Stellan avait toujours pris un malin plaisir à titiller les gens juste à l’endroit qui les froissait assez pour qu’ils s’irritent, sans pour autant y aller trop fort pour qu’on l’accuse d’être réellement méchant. Il était simplement cynique, pas de quoi en faire tout un plat. Et ce cynisme le poussait à s’amuser des réactions des autres. Comme les éerver par exemple… En réalité ça le divertissait beaucoup parce que lui-même ne s’énervait jamais, il trouvait ça trop insignifiant. Les mots pouvaient avoir le même impact, voire même un impact plus grand, si on les disait avec une voix calme plutôt qu’un ton colérique. Il suffisait de choisir les bon et la colère avait tendance en ôter tout bon jugement. Ce qui était justement une des raisons qui l’amenait à provoquer les autres. Sans leur jugement ça leur enlevait leur soucis d’être “socialement présentable” et ça le ravissait.

-Ah oui, vraiment ? Fit-il d’un air railleur, pas convaincu pour deux noises. Si tu le dis…

Toutefois son attitude prouvait qu’il n’était absolument pas dupe et qu’il n’en pensait pas moins. Mais bon, puisque son interlocuteur faisait l’effort de se montrer aimable il n’allait pas en rajouter une couche. Aussi préféra-t-il lui proposer de lui payer un café. Ce qu’il ne regretta pas d’avoir lorsqu’il apprit l’identité de celui qui lui faisait face. Il aurait dû s’en souvenir pourtant, il l’avait déjà vu au mariage de Lana et même avant quand ils étaient à Poudlard. Quand il était à cette école Stellan était encore attentif aux autres… Mais pour le coup il y avait trop d’élèves pour qu’il se souvienne de tout le monde.

-Ne t’inquiète pas, reprit-il en avisant la tête furieuse de Lincoln quand il lui annonça qu’il n’oublierait pas sa tête de si tôt. Je suis assez asociale pour que personne ne veuille écouter cette histoire. Quoique… ça intéressera peut-être Lana.

Il était plutôt curieux de connaître la réaction de son amie à cette histoire tiens. Il se nota dans un coin de la tête qu’il devrait lui en parler. Peut-être. Il n’était pas encore décidé.

-Ah oui… Soupira théâtralement Stellan. C’est un des problèmes des cerveaux limités. Trouver de la place pour stocker la mémoire à long terme y est plus dur qu’ailleurs… Je compatis, crois le bien.

En réalité l’écrivain savait bien que pour que Lana ait choisi de se marier à Linc, c’était probablement parce qu’il était loin d’être un imbécile, mais c’était plus fort que lui. Il fallait dire qu’il lui avait tendu la perche… De toutes façons c’était sa façon de fonctionner. Même lorsqu’il appréciait il ne pouvait pas s’empêcher de lui lancer des petites répliques provocantes. Avec le temps, certaines personnes finissaient par ne plus s’en formaliser. Ou alors elles finissaient par le détester encore plus, ça arrivait aussi. Il fallait dire que Stellan avait beaucoup d’admirateurs et de fans parce qu’il écrivait des best seller mais en réalité c’était son pseudo que tout le monde adorait. Dès que ses fans commençaient à le connaître généralement ils se mettaient à l’aimer beaucoup moins. Mais il s’en fichait après tout il écrivait pour lui avant d’écrire pour les autres.

-Ravi de te faire plaisir.

De son côté il était aussi content de rencontrer Linc car ça égayait sa matinée qui commençait à être un peu ennuyeuse.

-Ah bon, elle ne t’a jamais présenté aucun de ses amis ? J’aurais pensé que vous étiez du genre à faire des plans à trois avec pourtant.

Pour tout avouer il ne pensait rien du tout parce qu’il ne savait rien de la vie sexuelle de son amie mais ça ne l’empêchait pas de jouer à l'insolent.

Lincoln leva les yeux au ciel. Qu’est-ce que ça pouvait bien faire à ce Stellan de savoir si cette fichue montre avait été volée ou non ? Tout ce qui comptait c’était que maintenant elle appartenait à Linc et le jeune homme n’avait pas fait tout se travail pour se la faire voler lui-même. Il n’avait pas envie de discuter plus longtemps avec la mal autrui et son écureuil bizarre. Quel sorcier à avec lui une bestiole pareil ? Linc vit rouge lorsqu’il commença à lui parler de Lana. Elle savait très bien comment il fonctionnait et d’ailleurs quand bien même ça aurait été ses affaires il gérait son business seul. Il ne s’occupait pas de savoir ce qu’elle faisait à son travail et elle en faisait de même. C’était peine perdue pour essayer de faire comprendre ça aux autres. Lincoln soupira. Il en avait assez entendu pour aujourd’hui et répliqua :

« Elle sait très bien ce que je fais et mon travail ne regarde que moi. Je ne sais pas ce que vous faites dans la vie, mais je suis certain que vous pouvez comprendre ça. »

C’était typiquement masculin de penser de cette façon. Linc n’apprécia pas non plus l’air que prenait Stellan avec lui et ses petites insinuations. Il n’avait pas un cerveau limité. Il ne se préoccupait que de ce qui l’intéressait, c’était là toute la différence. Pourquoi s’encombrer avec des détails ? Il leva les yeux au ciel agacé par cet homme. De quel droit se permettait-il à tirer des conclusions si hâtives ? C’était insensé.

« Eh, je ne vous permet pas de m’insulter. J’ai une bonne mémoire et je peux vous dire que je n’oublierais pas votre nom. Les noms ne sont qu’un détail de toute manière, ça ne sert pas à grand-chose de s’en rappeler. Vous n’avez jamais lu Shakespeare on dirait … »

Qu’y a-t’il dans un nom ? Ce que nous appelons rose embaumerait autant sous un autre nom ? C’était peut-être un roman moldu mais il était célèbre et tout bon anglais connaissait au moins l’auteur. Linc ne put s’empêcher de rire lorsqu’il entendit la remarque de Stellan, des plans à trois non merci. C’était justement pour éviter ça qu’ils ne se présentaient pas leurs amis, à quelques exceptions près évidement.

« Non. C’est pour les éviter qu’on ne se les présente pas. Se serait … bizarre de savoir qu’on voit quelqu’un que l’autre connaît. On préfère se taire sur les noms là aussi. C’est bien mieux comme ça. »

Le jeune homme ne se cachait nullement de ses aventures. Tout le monde savait qu’il avait des amantes et tout le monde savait que sa femme avait des amants aussi. C’était un truc entre eux que personne ne pouvait comprendre. Lincoln n’aimait pas tellement qu’on dise qu’il trompait sa femme ou qu’il était cocu. Ce n’était pas ça. Ils ne pouvaient pas comprendre le pourquoi du comment et il n’avait pas envie qu’ils comprennent, à quoi bon ? Il n’aimait pas devoir se justifier de tout. C’était comme ça et c’était tout.

**Stellan Dawson** Chieur né ϟ Parchemins : 178

Au voleur !

11 mars 2016

Stellan eut un sourire. Effectivement, il pouvait comprendre que son travail ne regarde que lui, lui-même avait horreur qu’on vienne se mêler de ses histoires. Déjà qu’il acceptait difficilement d’avoir un manager qui lui organisait des séances de dédicaces et des interviews quand il n’en avait pas forcément envie… Enfin bon, à la limite ça passait parce que c’était un ami, et qu’il connaissait très bien le caractère asocial de l’écrivain, et qu’il s’en accomodait. Au moins, personne n’avait encore exigé de lui des histoires aux scenario tout faits, et personne n’avait voulu qu’il modifie des pans entiers de ses récits pour pouvoir vendre plus. Enfin, la maison qui l’employé avait bien essayé, mais il s’y était catégoriquement opposé. Les vents il s’en fichait, il écrivait pour lui, par pour les autres, et s’ils n’étaient pas contents alors il irait publier ailleurs. Mais en réalité, plus que de son travail, Stellan parlait de la tête de Linc lorsqu’il poursuivait son écureuil lorsqu’il avait dit que ça intéresserait peut-être Lana. Après tout, ça la ferait peut-être rire. Ce n’était pas tous les jours que son mari partait en chasse à l’écureuil cleptomane.

-Oh je comprends tout à fait oui. Mais en fait je voulais dire que Lana aurait peut-être envie que je lui décrive en détails la tête que tu faisais quand tu courrais après William. Je suis sûr que ça l’amuserait beaucoup.

La remarque suivante lui fit hausser un sourcil surpris avant de le faire éclater de rire. Il ne s’était pas vraiment attendu à ce qu’un sorcier lui parle de Shakespeare, surtout dans les temps qui courraient. Après tout, avoir un quelconque rapport de près ou de loin avec les moldus pouvait être mal vu. Mais bon, il était vrai que Linc ne risquait pas grand chose puisque sa femme faisait parti de l’aristocratie. Tout de même… Pensa-t-il avec un sourire amusé, voilà qu’il se faisait remettre à sa place par du Shakespeare, auteur qui avait toujours été parmi ses favoris. Il connaissait presque par coeur des pans entiers de ses pièces à force de les relire et de s’en imprégner. D’ailleurs ce n’était pas pour rien que son écureuil s’appelait William. Il était certes sorcier mais il avait longtemps vécu dans le monde moldu, et il avait eu largement le temps de connaitre cet auteur. Encore maintenant, il habitait tout près de la Frontière, en pleine campagne, et la traversait régulièrement pour se rendre de l’autre côté. Si quelqu’un de mal intentionné rentrait chez lui, il verrait tout de suite qu’il ne respectait absolument pas loi. Non seulement il avait toujours l'électricité, mais en plus il avait toute la technologie qui allait avec.

-Détrompe-toi, je suis un fervent admirateur de Shakespeare, et je discuterais volontiers de Roméo et Juliette plus en détails avec toi la prochaine fois que William passera par ta boutique te voler une montre.

Bien évidemment, ça ne se reproduirait sûrement plus jamais, déjà qu’il sortait peu, alors en plus pour que son écureuil réussisse à voler de nouveau dans une boutique… Le pourcentage de chances était réellement presque inexistant. Mais bon, c’était trop tentant pour s’en priver.

-Mais je suis flatté de savoir que tu retiendras mon nom. La plupart des gens -dont moi d’ailleurs- ne juge pas utile de le retenir. Disons que je partage l’avis de Shakespeare à ce sujet.

Il joignit ensuite son rire à celui de Linc, amusé de constater ses changements d’humeurs, qu’il trouvait, somme toute, plutôt sympathiques. Mais il ne pouvait que comprendre pourquoi Lana et lui préféraient ne pas se présenter leurs amis. C’était assez étrange comme façon d’être mais bon… Il était mal placé pour critiquer les bizarreries des autres, après tout lui-même était un cas. Pas du tout du même genre, mais un cas quand même.

-Moui effectivement… fit il avec un petit rire. Ça peut se comprendre.

Après tout, ce genre de choses pouvait effectivement créer des situations gênantes…

Contenu sponsorisé

» Le vent du changement feat Stellan et Théo
» Keep out ~ Stellan
» Kryptonite- Stellan
» Pretty Liars ~ Stellan
» Séance de dédicaces ~ Stellan

Page 1 sur 2	Page 1 sur 2 • 1, 2