Sujet: Re: au voleur! feat Stellan Mer 25 Mai - 19:07
Je n'aimais pas du tout les insinuations de ce Stellan. Pour qui se prenait-il? Je lui ai lancé un regard noir, lui indiquant clairement que je désapprouvais son idée. Au fond je me fiche pas mal de ce qu'il peu dire à ma femme, mais je préférerais qu'il garde ça pour lui. Il a l'air de s'amuser de cette situation, ce qui n'est pas du tout mon cas. Il m'exaspère, son petit air suffisant et son air satisfait. Si ça ne tenait qu'à moi, je lui aurais déjà foutu mon poing dans la gueule, mais puisqu'il est ami avec Lana, autant ne pas faire d’esclandre. Je n'ai pas envie qu'on se dispute à cause de lui.
Je me suis une fois de plus retenu de ne pas lui en mettre une à sa façon de rire et de se foutre clairement de moi. Je le déteste c'est officiel. Je ne vois pas ce qui a de drôle. J'ai haussé un sourcil, d'un air dédaigneux. Il peut toujours être flatté, ce n'est pas du tout ce que j'ai voulu dire. Je ne me souviendrais pas de lui pour les bonnes raisons.
« J'ai beau avoir l'air crétin ce n'est qu'une apparence. Je ne suis pas totalement inculte si c'est ce que tu avais imaginé. Je ne serais pas aussi indulgent la prochaine fois. Essaie de tenir ta bestiole à l'écart et le plus loin possible de moi. Je n'aime pas les parasites. »
Mon ton est assez sec et froid. Je n'ai plus du tout envie d'aller boire un verre avec lui. Je ne vois pas ce que Lana lui trouve et je me demande comment ils sont devenus amis ces deux-là. Je sens un élan de jalousie m'envahir. C'est bien la première fois que ça m'arrive et c'est assez déstabilisant. Je ne sais pas ce qu'il m'arrive, mais je n'aime pas du tout ce sentiment. Je me sens presque ridicule de me montrer autant sur la réserve avec lui, mais j'ai toujours détesté qu'on se fiche de moi. Ce n'est pas rare que j'ai des sautes d'humeurs, mais cette fois j'ai du mal à les contrôler. Au moins le message est claire. Je pense qu'il a compris que je ne l'appréciais pas beaucoup mais au moins il connaît ses classiques. J'ai remarqué aussi que sa bestiole s'appelait William … je me doute que se soit une coïncidence.
« Tu as appelé cette chose William?»
Un sourire s'est formé sur mon visage, quand je vous disais que j'étais lunatique aujourd'hui. Ce n'est pas qu'aujourd'hui en réalité. Je suis surpris qu'il lui donne ce prénom là. Je me vois mal appeler un animal par un prénom aussi courant, mais chacun ses goûts. Il n'a de plus pas l'air tellement mal à l'aise d'évoquer un auteur moldu, c'est un bon point cela dit, après tout c'est moi qui ai lancé le sujet, mais on ne sait jamais.
« Qu'est-ce que tu fais comme travail?»
Je préfère me renseigner après tout et j'espère qu'il ne va pas dire qu'il travail à Sainte Mangouste avec Lana ou se sera encore un point en moins pour lui.
Stellan Dawson
Chieur né
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Sujet: Re: au voleur! feat Stellan Lun 20 Juin - 9:32
Au voleur !
11 mars 2016
Manifestement, son interlocuteur semblait très mécontent et plus la discussion avançait plus il avait l’air de souhaiter avoir le pouvoir de le faire disparaître en le fixant. Stellan se nota mentalement qu’il devrait songer à fonder un club anti lui. Il était à peu près sûr que ça fonctionnerait très bien et qu’il y aurait beaucoup d’adhérents motivés. Enfin bon, ce n’était peut être pas une si bonne idée après tout, il n’avait pas envie de mourir assassiné prématurément, même si sa famille semblait immunisée contre les meurtres -on avait bien tenté de tuer son père et ça avait échoué, même s’il avait quand même finit par mourir peu après. Quoiqu’une fois mort il n’aurait plus à se préoccuper de rien. En fait il était si flegmatique que même la perspective de rendre l’âme ne le dérangeait pas plus que ça. Ce n’était pas comme si on le pleurerait. Enfin, ses fans pleureraient son pseudonyme mais des gens qui le regretteraient pour ce qu’il était vraiment… Il pouvait les compter sur les doigts d’une main.
-Tu dis toi-même que tu as l’air crétin ? fit Stellan en levant un sourcil à la fois intrigué et amusé. Et je n’ai jamais dit que tu étais inculte, et d’ailleurs tu viens de me prouver l’inverse. Tout le monde n’est pas capable de citer du Shakespeare. Cependant… La crétinerie et l’inculture sont deux choses différentes tu sais. Quand on est inculte on peut toujours y remédier alors qu’être crétin… S’il existe un remède alors il n’a hélas pas été trouvé.
Avec un petit rire, il délogea William de sa place pour le poser dans le creux de sa main et le caresser.
-Pauvre bête, il mérite pas de se faire appeler comme ça ! Voleur ça oui, clairement, mais parasite…
Bon, il pouvait comprendre que Linc soit passablement irrité qu’une bestiole de cette taille arrive à lui chiper une montre, mais ça c’était une autre histoire. Sans compter que l’écureuil était capable de voler des choses plus volumineuses, vu tout ce qu’il chapardait chez lui.
Etonné de constater que le brun passait de la colère au rire -plutôt sourire mais comparé à son air quelques secondes avant ça avait le même impact- Stellan eut un sourire. Il était agréablement surpris de constater que l’homme en face le surprenait. Et il était rare qu’on réussisse à le surprendre. C’était presque reposant de ne pas connaître les réactions de son interlocuteur à l’avance. -Il fallait bien que je rende hommage à son intelligence. Et puis quel plus beau nom ?
Curieux de savoir comment allait réagir cet homme aux réactions imprévisibles, Stellan se demanda s’il pouvait être jaloux et décida de tenter un petit mensonge. Il ne comptait pas le faire durer, mais ça ne pouvait qu’être amusant.
-Je travaille avec Lana, lança-t-il nonchalamment.
Il laissa passer quelques secondes, durant lesquelles il remit William à sa place et termina sa tasse, avant de reprendre.
-Je plaisante. J’ai bien peur de ne pas en avoir les capacités… Je suis juste écrivain, rien de bien sensationnel.
Stellan n’avait, en effet, jamais considéré son métier comme étant particulièrement difficile ou admirable, bien au contraire. Il se contentait de se faire plaisir en écrivant, et ça lui rapportait de l’argent ! Tout benef. Fut un temps il avait voulu faire de la politique, allant même jusqu’à aller dans le monde moldu faire science po et à être sélectionné pour l’ENA mais après le suicide de son père il avait perdu l’envie d’oeuvrer pour le bien commun. Maintenant il travaillait pour lui, pas pour les autres, et il assumait parfaitement cet égocentrisme.
J'aime de moins en moins cette conversation. J'ai l'impression de ne pas être vraiment en accord avec lui de ne pas le cerner et ça arrive souvent avec d'autres personnes. Je ne suis pas tellement apprécié, à part de ceux qui me comprennent et qui voient plus loin que le bout de leur nez. J'ai presque envie de dire que c'est de plus en plus rare, mais ça m'est égal. Je n'ai pas tellement envie de me faire des amis. Ce n'est pas mon but dans la vie. J'ai déjà tout ce qu'il me faut. Je suis marié, j'ai une maison un travail ça me suffit, le reste ne compte pas. Il ne m'avait pas insulté selon lui. J'ai levé les yeux au ciel. Je l'ai laissé finir pour lui dire :
« Je sais simplement ce qu'on pense à mon sujet. Je commence à y être habitué et de toute manière ça m'est égal ce qu'on peut penser. Je ne changerais pas parce que ça dérange. Les gens s'imaginent que je suis idiot parce que je ne pense pas comme et vous avez l'air d'être comme tous les autres...»
Je ne suis pas né de la dernière pluie. Je sais ce qu'on raconte sur mon dos. Je ne l'ai jamais nié et pour tout avouer dire que ça m'est égal n'est pas vrai. J'aimerais qu'on me considère à ma juste valeur. Les apparences sont toujours bien trop trompeuses. Je ne dévoile que ce que je veux et la plupart des gens ne l'ont pas compris. Tant pis pour eux. La bestiole de Stellan s'appelle William. Il n'apprécie pas mes remarques à son sujet, en même temps pourquoi a-t-il choisis ce genre de bestiole plutôt qu'une chouette ou même une chauve-souris ça aurait bien plus adapté à un sorcier que cet écureuil. J'ai haussé les épaules pour ne pas que cette conversation se finisse mal. Je ne suis pas forcément bagarreur, enfin pendant un temps je l'ai été, mais je deviens plus adulte et tout ça est si futile.
« Tu fais e que tu veux après tout.»
Je doutais de l'intelligence de cet animal, mais ce n'était pas tellement le sujet. La conversation repris sur le travail qu'il exerçait. J'ai croisé les bras et haussé un sourcil lorsqu'il m'a dit qu'il travaillait avec Lana. Non je suis sur qu'il ne travail pas avec elle. Je connaîtrais au moins son nom. Il m'avoue donc qu'il est écrivain. Je suis surpris. Je lève le regarde me demandant s'il plaisante ou non. Écrivain? Cela explique donc qu'il connaisse Shakespeare, enfin en parti, parce que les écrivains sorciers ne connaissent pas toujours les écrivains moldus, surtout avec notre cher gouvernement. « Ça explique certaines choses, tu écris quel genre de bouquins?»
Cela en étonnera sûrement plus d'un mais je m'intéresse à ces choses-là, la littérature. Mon oncle avait jeté la plupart de mes livres lorsque j'avais déménagé chez eux. Ça a sans doute développer mon animosité à son égard, il n'y avait pas que ça que je n'aimais pas chez lui et ça a été pire avec le temps, mais revenons donc à nous moutons ou plutôt à nos écureuils.
Stellan Dawson
Chieur né
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Sujet: Re: au voleur! feat Stellan Dim 31 Juil - 11:04
Au voleur !
11 mars 2016
Stellan éclata d'un rire franc, ce qui l'étonna lui-même. Lui, comme tout le monde ? Il avait plus l'habitude qu'on le traite de marginal, c'était bien la première fois qu'on lui faisait cette réflexion. Décidément, voilà bien longtemps qu'il n'avait plus ri autant dans une conversation. Finalement il ne regrettait pas d'être sorti. Il avait pu rencontrer un interlocuteur des plus intéressants et il se prenait à apprécier réellement leur discussion. Il n'aurait pas cru se prendre de sympathie pour Linc -il était tellement rare qu'il éprouve de la sympathie pour qui que ce soit qu'il n'était pas habitué à ça- et pourtant il fallait croire que le couple Newman lui réussissait. Lana avait réussi l'exploit d'être son amie et de le supporter, et à présent il appréciait aussi son mari. Était-il en train de se sociabiliser ? Non impossible. C'était juste une exception voilà tout. Et puis même si c'était le cas, ce n'était pas parce qu'il se prenait d'amitié avec deux ou trois personne qu'il comptait changer sa façon de vivre, il ne fallait tout de même pas exagérer.
D'autant plus qu'il n'était pas certain de pouvoir parler d'amitié avec Linc vu la façon dont celui ci semblait agacé par son comportement. Malheureusement, son attitude provoquait souvent ce genre de réactions. Ordinairement ça ne le dérangeait absolument pas, mais cette fois-ci il choisit de dissiper les malentendus. Apparemment le brun avait l'air de penser qu'il le trouvait stupide or ce n'était absolument pas le cas.
-99% de mes connaissances s'étoufferaient si elles t'entendaient dire que je suis comme tout le monde, s'amusa-t-il avant de reprendre plus sérieusement. Et je ne m'imagine pas que tu es idiot, bien au contraire. Ce sont plutôt ceux qui pensent que tu l'es qui le sont. Il faut une bonne force de caractère pour se moquer de l'opinion des autres et c'est tout à ton honneur d'avoir cette force. Pour tout t'avouer je rencontre rarement des gens comme toi. Et je dis ça dans le sens positif du terme.
Parce qu'effectivement, la plupart du temps il était entouré de personnes qui étaient à l'affût du regard des autres, cherchant sans cesse l'approbation de personne qu'elles ne connaissaient même pas, se préoccupant du qu'en-dira-t-on et des ragots. Stellan, lui, ne s'était jamais encombré de l'avis des autres. Il avait toujours vécu comme il l'entendait et ça lui allait très bien. S'il avait dû écouter les avis, aujourd'hui il serait un homme ennuyant comme il ne les aimait guère. Vivre comme on le souhaitait faisait de l'être humain quelqu'un de bien plus intéressant et sa rencontre avec Linc corroborait cette théorie. -Oh je n'ai pas de genre particulier. J'aime écrire des histoires de retournements de situation où personne ne peut deviner la fin et j'écris selon mon inspiration.
Il eut un petit sourire. Il savait pertinemment que ses livres étaient vendus à des milliers d'exemplaires mais il ne s'était jamais vanté de ce succès parce qu'il écrivait avant tout pour lui. Si ça plaisait tant mieux, sinon tant pis. Il se refusait à écrire juste pour le succès, avec des histoires pensées exprès pour le public.
-Tu m'as peut-être déjà lu, va savoir. Si tu apprécies Shakespeare c'est que tu as du goût.
Enfin en tout cas, un goût qui avait des points commun avec les siens. Parce que les goûts et les couleurs différaient pour chacun et ce que quelqu'un appréciait, un autre pouvait le détester, mais ça c'était une autre histoire.
Je ne sais toujours pas quoi penser de ce Stellan et voilà qu'il se met à rire. Je ne vois pas ce que j'ai dis de drôle, du moins jusqu'à ce qu'il m'explique les choses plus clairement. Mon ton se radouci. Je me demande bien pourquoi il ne serait pas comme eux, mais si c'est le cas je pourrais très bien changer d'avis à son sujet. J'aime les gens différents ceux qui se démarquent et qui ne jouent pas au mouton. Je pourrais bien finir par l'apprécier. Je suis vraiment étonné qu'il ne me trouve pas idiot et qu'il considère que se sont les autres qui le sont. Je suis confronté à quelqu'un de plus intelligent que la moyenne et ça me plaît. Je lui fait un sourire. Toute ma colère est partie. Je ne devrais pourtant pas juger selon les apparences, mais on l'a tellement fait avec moi. J'ai tellement été jugé parce que je suis né moldu alors que j'ai été admis à serpentard. Si Salazard aurait été encore en vie je ne sais même pas si j'aurais pu être das cette maison. Je suppose que tous mes autres côtés ont pesés sur la balance. Je n'aurais jamais pu espérer autant et j'ai montré que j'étais fait pour cette maison.
« C'est bien la première fois qu'on me dit ça. Merci.»
C'est sans doute aussi la première fois que je remercie quelqu'un. Il y a une première à tout comme on dit. Il m'a avoué être écrivain. J'en ai été tout étonné. C'était aussi un aventurier alors un peu comme moi, même s'il prenait pas directement des risques et qu'il avait sûrement plus de noblesse que moi. Je reste un voleur, même si je prétend souvent le contraire. Je sais ce que je suis au fond et ça me convient parfaitement. Ça ne me dérange pas de prendre aux autres quand l'objet et précis et peut faire augmenter mon chiffre d'affaire tous les moyens sont bons.
« Je ne crois pas, je m'en serais souvenu si j'avais reconnu votre nom où alors le livre ne m'a pas plus mais ça ne me dit rien. »
J'oublie seulement les noms lorsque ça ne me marque pas. Dans le cas contraire je m'en souviens toujours. Je me souviendrais donc du sien désormais et je garderais un œil sur lui. Le fait qu'il soit ami avec ma femme ne me plaît pas forcément. Je commence à comprendre pourquoi elle l'apprécie. Il est particulier. Il m'a encore fait un compliment, ce type est décidément bien différent ce que je m'étais imaginé. C'est surprenant.
« Ce n'est pas ce que tout le monde dirait pour Shakespear, d'autres sorciers ont sûrement brûlé beaucoup de ses livres. Mon beau-père l'aurait fait en tout cas. Il méprise tout ce qu'il vient de chez les moldus.»
Je fais malheureusement parti de cette catégorie, il me déteste parce que je suis né-moldu. Il a fait de moi un assassin et je ne pourrais jamais lui pardonner. Il m'a transformer en quelque chose que je déteste.
Stellan Dawson
Chieur né
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Sujet: Re: au voleur! feat Stellan Mer 7 Sep - 22:26
Au voleur !
11 mars 2016
Stellan pouvait compter le nombre de fois où on l'avait remercié récemment sur les doigts d'une seule main. Et encore, les dernières fois ce devait être des remerciements pour des choses aussi banales qu'un merci après avoir tendu un objet à quelqu'un. Ou alors c'étaient des mercis ironiques, mais pour une fois qu'il en avait un sincère il se prenait à savourer l'instant. Franchement, pour une fois que quelqu'un ne le prenait pas simplement pour un connard c'était presque reposant. Pas qu'il se souciait particulièrement du fait qu'on ne l'appréciait pas, en réalité il s'en moquait bien, il ne vivait pas pour s'attirer l'amour de la terre entière, mais ça devenait tellement rare qu'au final se prenait à être content. En réalité c'était lui qui s'arrangeait pour mettre une barrière entre lui et les autres ordinairement, et il ne laissait que très rarement des gens approcher de lui. Il avait vu ce que l'amour et l'affection pouvaient entraîner, il avait constaté l'effet que le regard des autres pouvait engendrer. Et depuis il s'était promis de ne jamais faire l'erreur que son père avait commis. Il s'était promis de ne jamais laisser qui que ce soit le détruire. A présent il ne s'attachait plus. Les seules personnes à qui il tenait pouvaient se compter sur les doigts d'une main.
Mais là n'était pas la question. Au moins il passait un bon moment, et en plus avec quelqu'un qui appréciait Shakespeare. Ça se faisait rare des gens comme ça, ils avaient tous peur du nouveau gouvernement, aucun n'osait avouer qu'il avait un rapport plus ou moins lointain avec les moldus. Dire qu'on appréciait un auteur pas sorcier ça revenait à s'attirer des ennuis. Même les sang-purs qui étaient au-dessus des lois ne s'aventuraient pas à parler des moldus en des termes élogieux. Ils avaient tous bien trop peur. C'était affligeant. Alors forcément ça l'étonnait de voir que Linc, lui, se moquait apparemment de de tout ça. Décidément, il n'était pas commun, ce qui, pour Stellan était un compliment. -Ça m'aurait étonné que tu aies reconnu mon nom. J'écris sous pseudonyme.
Ce qui n'excluait pas la possibilité que Linc ait effectivement déjà lu l'un de ses livres et qu'il ne l'ait pas aimé, mais c'était son droit. Il n'écrivait pas pour les autres, il écrivait pour lui. Ça plaisait aux lecteurs au point qu'il avait fini richissime, tant mieux, mais il n'allait pas s'offusquer pour autant qu'on critique son travail. Personne n'était parfait ! Mais bon l'avantage d'un pseudo c'était qu'au moins ainsi personne ne savait qui il était et il était tranquille. Pas question de devoir des cohortes de fan ou des paparazzis dès qu'il mettait un pied hors de chez lui, il tenait bien trop à sa tranquillité.
Stellan eut un petit rire condescendant lorsque Linc parla de son beau-père et des sorciers qui n'aimaient pas Shakespeare. Il méprisait ces gens là. Il n'aurait même pas été étonné qu'ils se mettent à organiser des autodafés dans les soirées de sang-pur ! -Malheureusement la plupart des gens sont des abrutis, mais bon on peut difficilement les soigner, répondit-il en haussant les épaules. Hélas il n'y a pas encore de remède connu à la connerie.