MA PERSONNALITE › Olivia est une jeune femme qui aime rire et qui a beaucoup d’énergie. Elle aime croquer dans la vie à pleines dents. Elle n’a pas l’intention de se fondre dans la masse, elle reste elle-même, quitte à ne pas plaire à tous. Elle ne fera pas semblant d’être quelqu’un qu’elle n’est pas pour plaire à tout le monde : elle reste authentique. Elle est toujours franche, elle est une très mauvaise menteuse. Elle a toujours préféré la vérité, même si ça blesse, plutôt que d’être heureuse dans une illusion. C’est une jeune femme déterminée et persévérante : elle sait ce qu’elle veut et elle n’abandonne pas au premier obstacle. Elle peut même passer pour capricieuse parfois avec ceux qu’elle connait bien. Olivia est travaillante et intelligente. C’est aussi une jeune femme orgueilleuse et fière, elle n’admet pas ses erreurs sur le coup. Ça peut lui prendre un certain temps de réflexion. De plus, elle est un peu trop sensible.

J’ai vécu une enfance normale. Aussi normale qu’une enfance dans une famille riche peut être. Non, je n’ai pas été élevée par des nounous à cause de l’absence de mes parents comme le cliché des familles riches. Mes parents s’absentaient parfois, mais jamais trop longtemps. Et c’était mes grands-parents qui nous gardaient, mes soeurs et moi. Nous sommes trois filles et je suis celle du milieu. Ma sœur aînée a quatre ans de plus que moi, alors que la plus jeune a deux ans de moins que moi. Mon père est un homme d’affaires accompli alors que ma mère est médecin. Ayant de brillantes carrières, c’était bien important pour eux que nous prenions nos études à cœur. Ils ont toujours été sévères là-dessus, mais ça ne m’a jamais causé de problèmes. Je ressentais la pression même si j’étais jeune, mais on peut dire que j’ai trouvé un moyen d’échapper à leur emprise. Comment? En allant étudier des matières qui leur sont complètement inconnues, dans un monde qui l’est tout autant pour eux. En fait, j’ai reçu une lettre lorsque j’avais onze ans. C’était très intriguant, puisqu’elle est arrivée d’une manière assez originale : c’est un hibou qui me l’a livrée. J’ai découvert que j’étais invitée à étudier à Poudlard, une école de sorcellerie. Au début, j’étais convaincue qu’il s’agissait d’une mauvaise blague, alors je n’ai pas pris cela au sérieux. Jusqu’à ce qu’une personne drôlement vêtue sonne à notre porte. Elle portait une longue cape, comme dans les films. Cette dame nous a expliqué que j’étais une sorcière, tout comme mon arrière-grand-mère. J’étais sous le choc, mais j’étais aussi très intriguée. Je voulais en apprendre plus sur ce monde de sorcellerie dont elle parlait. Elle nous a même fait une démonstration, c’était dément! Mais mes parents l’ont très mal pris. Ils ont ordonné à la dame de quitter notre propriété et de ne jamais revenir. Puis, ils m’ont ignoré pendant des jours. Je crois que leurs espoirs quant à mon avenir venaient tout juste de s’effondrer. Ils ne me regardaient même pas, évitant mon regard à chaque fois que je les croisais dans la maison. Même mes sœurs n’agissaient pas comme d’habitude avec moi. Puis, j’en ai eu assez. Un soir, pendant que nous étions à table, j’ai brisé le silence qui pesait sur nous. « Vous ne pouvez pas continuer à m’ignorer comme ça. Ça ne changera rien à… à qui je suis. » Je ne l’avais pas dit avec un ton accusateur, c’était juste une simple affirmation. « Je veux y aller. » J’avais envie d’ajouter que j’irais, peu importe s’ils me donnaient leur accord ou non, mais ils l’auraient mal pris et seraient tombé sur la défensive directement. Je devais rester polie, et discuter comme les adultes le font.

Ma famille m’a finalement laissé aller à Poudlard. J’étais reconnaissante pour ça. Or, ils ne m’ont jamais vraiment acceptée. Quand je revenais à la maison, je n’avais pas le droit de mentionner quoi que ce soit par rapport à la magie, et je ne devais en aucun cas en faire. C’était formellement interdit, et je n’ai jamais osé défier ma famille là-dessus. Tout allait bien pour moi dans cette école, et ce nouveau monde m’émerveillait vraiment. Je me sentais plus à ma place avec les autres sorciers que dans ma propre maison. J’étais différente de mes sœurs, et au fond de moi ça m’arrangeait. J’avais un petit quelque chose d’unique, quelque chose qui me différenciait d’elles. Encore aujourd’hui, je ne me sens pas tout à fait à l’aise quand je vais chez mes parents. J’ai l’impression qu’ils me trouvent étrange et ça me blesse. C’est surement pour cette raison que je suis partie en appartement dès la fin de mes études. Et on ne peut pas dire que je retourne bien souvent les voir…

Ma scolarité s’est bien déroulée dans l’ensemble. D’ailleurs, j’étais dans la maison des Gryffondor. La salle commune était ma deuxième maison, et je m’y suis fait une deuxième famille. Je me suis toujours trouvé bien chanceuse d’avoir eu des amis qui m’ont pris sous leurs ailes quand je suis arrivée; après tout, je ne connaissais absolument rien à la magie au début. Ils ont eu la patience de m’expliquer et de m’apprendre les bases. Mis à part la difficulté d’acceptation de ma famille, ma nouvelle vie d’adulte est fantastique. J’ai toujours eu un penchant pour l’écriture et la correction des épreuves, c’est pourquoi je suis devenue correctrice pour la Gazette du sorcier. C’est un métier qui me va parfaitement, et je ne l’échangerait pour rien au monde.