MA PERSONNALITE › Le caractère de Gideon ? Demandez-lui et il vous dira sans doute qu’il est parfait et qu’il n’a aucunes failles. Bien entendu c’est faux. Gideon est pour ainsi dire l’archétype de l’homme un peu trop macho qui ne se prend pas pour rien. Il a tendance à se mettre sur un piédestal, ce qui est souvent agaçant. Alors qu’au fond il n’est jamais sûr de lui. C’est un de ces hommes impulsif qui agit sur un coup de tête et qui ne sait jamais prendre de décision sans ensuite culpabiliser et se demander s’il a bien fait ou non. C’est le genre de personne contradictoire qui a tendance à avoir des sortes de voix qui lui parlent, l’ange et le démon, de temps en temps le démon prend le dessus, mais en terme général c’est un homme plutôt gentil, sensible mais qui ne l’admet pas parce qu’il ne veut pas qu’on pense qu’il l’est, voyez comme il est contradictoire. Gideon est honnête et essaiera toujours de dire les choses en face quand ça ne le concerne pas. Il est assez coincé des sentiments et parler avec lui n’est jamais simple, c’est quelqu’un d’introverti qui n’aime pas beaucoup parler de lui, mais qui sait faire beaucoup de critique quand on parle des autres. En amour il est assez secret et a du mal à avouer ses sentiments, mais quand il aime ce n’est pas un petit peu, que se soit en amour en amitié il sera toujours là pour le siens.  

Il aime le café et le chocolat chaud. Il déteste le thé. Il adore les pâtisseries et les bons repas, c'est un grand mangeur et aussi un grand sportif. Il adore les animaux et possède un chat siamois et une chouette effraie. Il n'aime pas qu'on le surnomme Gigi.

Les pas de Gideon étaient plus lourds à mesure qu’il avançait vers le ministère. Pourquoi continuait-il à venir travailler ici alors qu’il était contre toute leurs nouvelles règles ? Sans doute pour ne pas avoir d’ennuis. Il avait déjà un passé qui ne lui assurait pas d’être tranquille avec toutes ces nouvelles règles contre les moldus, lui qui était de sang-mêlé. Il n’avait jamais eu de mal avec ça, non bien-sûr, il adorait sa sœur et sa mère, même s’ils étaient moldus. Il les avait toujours défendus en allant à Poudlard. Il avait toujours été la pour eux. Toute sa vie avait été chamboulée en l’espace d’une journée, lorsque ce mur invisible s’est formé pour le séparer de sa famille. Lui qui passait souvent son temps entre son travail et sa famille … ce fût très dur d’accepter que le ministère pour lequel il travaillait l’avait séparé de sa famille. Il a toujours été très proche des siens, sans doute que cela remonte à sa plus tendre enfance.
Gideon est né en 1981, plus précisément le 7 Novembre 1981. Une journée pluvieuse et venteuse, mais la plus heureuse pour ses parents. Ce n’était pas un bébé qui était sorti, mais deux, des jumeaux, Kira et Gideon. Une fille et un garçon, ils n’en attendaient pas tant et ils étaient comblés. Clarisse savait que son mari était un sorcier et elle l’avait toujours admiré pour ça. Il lui faisait voir un monde tellement meilleur que le sien, du moins à l’époque. Jonathan lui était tombé fou amoureux de Clarisse et ce contre l’avis de ses parents qui étaient sorciers tous les deux. Ils ne voulaient pas de moldus dans la famille. Il s’était donc enfuis avec sa bien aimée et avaient construit leur vie loin de leur parents respectifs. Deux beaux bébés étaient nés, Kira et Gideon.

Ils grandirent bien vite et très entouré par leurs parents et par la famille de Clarisse qui avait finalement accepté Jonathan. Gideon avait souvent assisté aux repas familiaux, entouré de ses cousins et cousines et de sa sœur qu’il adorait. Ils étaient si complémentaires qu’ils étaient devenus inséparables. Ils allaient à l’école ensemble, étaient dans la même classe et se connaissaient sur le bout des doigts. Tout allait pour le mieux, puis Gideon remarqua que des choses étranges se passaient quand il était en colère, une fois, un verre avait explosé, mais la fois ou il mit le feu à une poubelle éveilla les soupçons de son père. Il ne leur avait jamais parlé de Poudlard, ne sachant pas si ses enfants seraient comme lui, lorsque Gideon reçu sa lettre il comprit qu’il était spécial. Il s’inquiéta pour sa jumelle, qui elle n’avait rien reçue et qui était déçue. Il savait qu’il devrait s’en aller loin de tout ce qu’il connaissait et ça l’effrayait.

Ses années à poudlard se passèrent finalement bien, même si la présence de sa sœur lui manquait terriblement. Il lui écrivait souvent, presque toutes les semaines et puis un peu moins au fur et a mesure que les années passaient et qu’ils faisaient leur vies. Il avait toujours su ce qu’il voulait faire, il voulait travailler au ministère comme son père. Il ne savait pas exactement dans quoi, mais son côté polyglotte lui ouvrit la voix et il atterrit au ministère de la coopération magique et internationale. Il avait retrouvé sa jumelle et elle lui avait pardonné. Sa vie était si bien avant tout ça. Il avait même rencontré une femme, une moldue, amie de sa jumelle. Il était persuadé qu’elle était la femme de sa vie. Il l’avait demandé en mariage au bout de deux ans de relation. Elle avait dit oui.

Le jour du mariage arriva rapidement. Ce serait le plus beau de sa vie. Il aurait dû être le plus beau, mais il se transforma en cauchemar. Elle l’avait abandonné à l’Eglise alors qu’il attendait qu’elle traverse le long de l’allée et qu’elle le rejoigne. Sa sœur était venue lui donner un mot qu’Alice avait laissé. Elle n’était pas prête, elle avait eu peur et elle mettait fin à leur relation. Il ne s’était pas vraiment attendu à ça. Et puis l’année d’après, ces mesures contre les moldus arrivèrent, puis ce mur invisible. Il travaillait lorsque c’était arrivé. Il était avec son père et quand ils apprirent et qu’ils se rendirent compte qu’ils ne pouvaient plus rejoindre leur famille, ils n’en crurent pas un mot.

Depuis ils vivent dans la même maison qu’ils ont séparés en deux, pour qu’ils aient chacun leur intimités et leur espace, mais Gideon était en colère qu’on ait pu faire ça. Il était remonté contre son propre ministre. Il savait que ce n’était lui le seul responsable et aurait aimé faire parti des résistants, mais il ne connaissait personne, même s’il partageait leurs idées. Il espérait que tout ça passe vite, tout en sachant que c’était peine perdue.